Category: Livres,Romans et littérature,Littérature américaine
Régime sec Details
Dans les rues de L.A. plombées par le soleil, Dan, alcoolique et écrivain, fait le taxi pour se payer sa prochaine cuite. Sur sa banquette arrière défilent les paumés de la Cité des Anges : zoophiles, stars déchues et désaxés de tous bords. La nuit, entre deux fulgurances poétiques et une ligne de coke, il jure de devenir sobre, de se consacrer à l'écriture... et vide sa bouteille de whisky ! Né à Los Angeles en 1944, Dan Fante, fils de l'écrivain John Fante, est auteur de poèmes, de nouvelles, de pièces de théâtre et de romans. Il a connu vingt ans d'alcoolisme au cours desquels ses déboires, assortis de malentendus juridiques, lui valurent de fréquentes arrestations. " Il y a du Hubert Selby Jr. dans ces saynètes déglinguées, glauques, brutales, à fond dans l'autodérision. Il y a aussi une touche très autobiographique... à la John Fante. Bon sang ne saurait mentir ! "Lire Traduit de l'anglais (États-Unis) par Léon Mercadet
Reviews
Ce livre est un recueil de nouvelles reliées entre elles par un fil rouge : toutes les histoires, plus noires et plus glauques les unes que les autres, sont racontées à la première personne par un homme (Bruno), féru de poésie - ! ?? et qui a un rêve caché : il voudrait devenir écrivain et vivre de sa plume ; pour gagner sa croûte, « il fait le taxi » (aussi souvent que ??faire?? se doit). Il a beau travailler dans la « Cité des anges » (Los Angeles), ses clients sont la plupart du temps des ??démons?? ou, pour le moins, des ??anges déchus??. Son boulot lui permet (le force) à rencontrer une flore et une faune de tarés, camés, déjantés, plus cinglés les uns que les autres (quand vous aurez lu le récit « Princesse », vous comprendrez ce que j??essaie de dire), qui picolent ??dur??, sont obsédés par le sexe et consomment des quantités de « fortifiant colombien éclatant de blancheur, et de qualité supérieure » (p.73). Comment ne pas comprendre que Bruno, qui fréquente ce milieu dans son quotidien, se laisse aussi tenter par les mêmes « dérivatifs » ?Outre des histoires tellement dingues (et/ou glauques) qu??on se demande si Dan Fante ne les a pas tout simplement ??saisies sur le vif?? (voir ci-dessous), le style est tout bonnement sublime ; l??auteur a l??art de créer la distance requise entre l??énormité de ce qu??il raconte et l??impact sur le lecteur. C??est tout bonnement extraordinaire, je n??ai pour ma part jamais rien lu de semblable et il est sûr que je vais me mettre dès que possible à ses romans, à commencer par « Les anges n??ont rien dans les poches », (publié en 1996), il y a vingt ans.Quand on apprend dans la notice bibliographique (et l??introduction signée de l??auteur et destinée au lecteur francophone - sic -) que l??auteur a lui-même ??fait le taxi??, on devine qu??il s??inspire de son vécu. Et d??ailleurs, en est-il jamais autrement ?
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